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Consommation électricité
La part des dépenses énergétiques prend une part croissante du budget des ménages, en particulier chez les ménages les plus pauvres : 15% de leur budget en 2006 (contre 10% en 2001 ; 7,3 % du budget, en 2006, pour l’ensemble de la population). Si le prix du pétrole en est le premier responsable, cela ne fait que révéler le poids de la consommation d’énergie sur nos porte-monnaies. Economiser l’électricité est un souci qui rejoint les consignes du développement durable : ne pas abuser des ressources naturelles de notre planète !
La consommation moyenne des foyers français a été de 1200 kWh par habitant en 2004. Elle n’a jamais cessé de croître, mais cette hausse elle-même s’amenuise chaque année (en 2005, pour la première et seule fois, la moyenne a même diminué). A mesure que le coût de l’énergie s’accroît (sans que notre bourse suive le mouvement), nous devenons plus sensibles à ce qui peut faire diminuer notre facture.
Nous avons 3 grands moyens de jouer sur notre consommation et notre facture d’électricité :
- La consommation des appareils électriques. Cela peut sembler trivial, mais de récentes directives européennes ont imposé la présence d’une étiquette-énergie sur la vente d’appareils aussi variés que les voitures, les appareils électroménagers, et les ampoules. Catégorisés de A++ à G, ces étiquettes permettent de connaître la consommation d’énergie moyenne de l’appareil – allant souvent du simple au double, voire au quadruple. Il faut être très pragmatique lors de l’acquisition d’un appareil électrique, et garder à l’esprit que pour économiser, il va d’abord falloir payer davantage !
En règle générale, plus l’appareil est cher, plus sa consommation est faible. L’économie se fera sur le moyen, voire le long terme. Aussi paradoxal que cela puisse sembler, économiser l’énergie est un… Investissement !
- Pas moins de 71% de nos dépenses d’énergie domestique sont consacrées au chauffage. C’est donc à ce poste que notre marge est la plus importante. Le premier responsable de ces dépenses, c’est une isolation insuffisante dans la grande majorité de nos logements. L’une des raisons est la législation française elle-même : ainsi les murs ne sont pas comptabilisés dans les surfaces habitables, ce qui incite mécaniquement les promoteurs à économiser sur l’épaisseur des murs… Qui isolent donc moins, faisant exploser nos dépenses. Par ailleurs, les isolants autorisés pour nos toitures ne sont pas toujours les plus efficaces : la législation a tendance à imposer des isolants plus économiques, à l’isolation nettement moins efficace !
Améliorer l’isolation sera plus aisé sur un logement neuf qu’ancien :
- des murs plus épais, dans des matières pourvues d’une bonne isolation (c’est le cas des matériaux à la mode tels le bloc béton, le bois, le béton cellulaire ou encore le monomur)
utiliser des doubles, voire des triples vitrages pour les fenêtres, source importante de perte de chaleur
- choisir des matériaux à très fort pouvoir isolant pour les combles de sa toiture
- opter pour un revêtement de plancher préservant la chaleur (par exemple une moquette, ou un parquet utilisant une sous-couche isolante).
Enfin, bien que cela demande un investissement considérable, il est possible d’opter pour la production domestique d’électricité, le plus souvent via l’installation de panneaux solaires photovoltaïques (lien). L’investissement est considérable, mais facilité par des crédits d’impôts et prêts à taux réduits, au titre du développement durable. Avec une consommation maîtrisée, et un nombre adéquat de panneaux, il est possible de rendre son foyer complètement indépendant sur le plan énergétique, et même de revendre son surplus d’énergie
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